L'entropie est-elle subjective ?
Nous avons vu précédemment que la logique constituait l'idéal d'un monde de vérités « déjà là » prêtes à être dévoilées. Nous avons vu également que l'utilisation du nombre réel permettait de rendre cette façon de voir idéale compatible avec la réalité d'un monde qui n'est jamais épuisé par nos mesures. Je pense qu'une telle façon de voir les choses est illusoire, qu'elle est une négation de la temporalité : la réalité actuelle se dévoile dans l'immanence de l'expérience mais ne lui pré-existe pas. A l'appui de ceci, nous avons remarqué que la physique moderne discrétise les mesures et réintroduit la temporalité de l'expérience par l'utilisation des probabilités et la contextualité des mesures. Le monde n'est donc plus un puis infini d'informations déjà là, mais un renouvellement permanent. Pour terminer cette série d'articles, je souhaite simplement revenir sur ce qui constitue un lieu commun de la vulgarisation scientifiq