L'acacia et la mécanique sociale
J'ai reçu une courrier m'informant de l'abattage planifié d'un acacia juste en face de mon appartement. Le pauvre est victime d'un mauvais champignon qui affecte ses capacités mécanique : il risque, dans un avenir indéterminé, de perdre ses branches sur la voie publique, ce qui pourrait perturber sérieusement la circulation automobile...
La sentence a été mise à exécution. Quelle tristesse de voir cet arbre, le plus vieux de la rue, découpé en morceaux alors qu'il semble ne déranger personne. M'a-t-on demandé mon avis ? Sait-on si j'appréciais l'ombre de ses branches, et quelle perte sentimentale il occasionnera pour les riverains ? Pas le moins du monde. J'ignore comment la décision a été prise : peut-être s'est-on penché longuement sur son cas, qu'on a finalement jugé désespéré. Peut-être a-t-on évalué les risques d'accident, pesé le pour et le contre. Mais j'ai plutôt tendance à croire que la décision était automatisée. On aura simplement effectué les prélèvements de rigueur sur tous les arbres de la ville bordant les avenues. Le champignon, une fois détecté, aura mis en branle la procédure implacable de mise à mort de l'arbre infecté, selon une mécanique bien huilée, planifiée de longue date : une circulaire envoyée, un formulaire tamponné, et voilà les bûcherons municipaux, armés de leurs tronçonneuses, qui se mettent en route, GPS à la main, jusqu'à la victime désignée. Pas le temps de faire de cas par cas ni d'impliquer le voisinage : question de sécurité, d'efficacité, de prévention. On imagine difficilement une grande municipalité se pencher sur le cas du moindre acacia et laisser de tels décisions aux aléas d'un débat entre riverains. Quel perte de temps et d'argent ce serait... Que resterait-il pour s'occuper des problèmes autrement plus importants auxquels nous devons faire face dans nos sociétés modernes ?
Cette petite histoire illustre à mon sens le rôle que joue la mécanique dans nos sociétés ; non la mécanique des arbres mise à mal par les champignons, mais celle de nos processus : leur systématisation, et justement l'ambivalence de cette systématisation. On pense souvent que la mécanique est opposée à la liberté et au vivant (et en l’occurrence, c'est de la mort d'un arbre qu'il s'agit) alors qu'elle est, bien au contraire, ce par quoi la liberté étend son influence. Le monde naturel, celui des intempéries et des séismes, est tout sauf mécanique : il est chaos permanent, imprévisible par nature (1). C'est en le mécanisant que l'homme parvient à le dompter, et ainsi à étendre sa liberté d'agir. Et il ne s'agit pas là d'une particularité humaine : le vivant se distingue du non-vivant précisément par sa capacité d'organisation, c'est à dire la possibilité d'agir sur son environnement pour en obtenir des résultats déterminés. Par l'introduction du mécanisme, l'être vivant s'affranchit des aléas de la nature, et ainsi accède à la liberté. C'est parce que mes bras et mes jambes sont des outils bien huilées, fonctionnant sans surprise, que je suis un homme libre capable d'en faire bon usage. A quoi serai-je bon si mes bras et mes jambes faisaient en toute circonstance ce que bon leur semble au lieu de m’obéir ? Serais-je un homme si chacune de mes cellules était libre ? Autrement dit, la mécanisation est ce qui permet à une grande liberté centralisée de s'établir et d'exercer son influence, au détriment des petites libertés incohérentes et chaotiques qui agitent le monde. Elle est la soumission de ces petites libertés désorganisées à l'ordre d'une volonté dominante.
C'est donc sans doute au prix de la mort de milliers d'acacias et de milliards d'insectes, de mauvaises herbes, d'animaux sauvages ou domestiques, voire d'êtres humains, que nos sociétés sont capable de mettre en œuvre les projets qui font sa grandeur. C'est peut-être parce qu'on ne passe pas son temps à arbitrer la mort ou la vie de chaque acacia qu'on peut se consacrer à creuser de gigantesques tunnels sous les mers pour relier nos capitales, ou encore à construire et distribuer à travers le monde ces machines si perfectionnées, chacune si finement réglée à l'échelle nanoscopique, que sont nos ordinateurs, qu'on peut se rendre si facilement à des centaines de kilomètres en prenant sa voiture, à des milliers en prenant l'avion, ou encore que le travail agraire d'une toute petite fraction de la population est capable de nourrir un si grand nombre de citadins. On aurait tort, bien sûr, d'ignorer tous les avantages que procure la mécanisation de la nature (qu'on appelle souvent le "progrès"). Mais on aurait tout aussi tort de n'y voir que des aspects positifs.
Le côté obscure du "progrès" n'est jamais si évident que quand l'homme lui même se fait enrôler par sa mécanique, dont il devient un simple rouage. Prenons un exemple assez bénin... Je suis embauché par une multinationale dont je ne maîtrise pas les tenants et les aboutissants. On ne me demande pas de participer à un projet au sein duquel ce que j'apporte et ce que cela m'apporte seraient indissociables, c'est à dire une activité qui vaudrait pour elle même, ou pour paraphraser Gorz, qui serait sa propre finalité (bien qu'il ne soit pas a priori impossible de vivre ainsi son travail). On ne me demande pas de définir le cadre de mon activité. On me demande d'exercer mes compétences, celles pour lesquels on m'a embauché, en échange d'un salaire que je dépenserai de manière a priori indépendante à cette activité. Cette décorrélation entre les apports respectifs de moi à mon entreprise et de mon entreprise à moi, cette asymétrie, est la marque de la mécanisation : je ne suis plus le nœud d'un réseau qui défini librement son activité, je suis polarisé par une liberté qui m'est extérieure. Ce qu'on me prend de liberté pendant le travail, on me le rend sous forme de salaire, c'est à dire d'une liberté de consommer.
Bien sûr, il conviendra de ne pas interpréter de manière systématiquement négative cette soumission à l'organisation : selon les circonstances, on verra ou bien une contrainte insupportable, ou bien la participation enthousiaste des individus à un projet qui les unie... C'est la le cœur du problème.
La mécanisation des sociétés n'est certainement pas d'une particularité du capitalisme. Après tout les grandes pyramides d'Egypte n'ont pu être construites qu'à la sueur du front de milliers d'esclaves. Le soviétisme est certainement un parfait exemple de soumission des libertés individuelles au profit d'une volonté centralisée qui les dépassent. Le capitalisme a au moins ceci d'avantageux qu'il ne fixe pas a priori un lieu unique d'exercice d'une volonté centralisée, avec comme contrepartie la fâcheuse tendance qu'on les mécanismes à nous échapper... Toujours est-il que la soumission des individus à la mécanisation des processus n'en est pas moins présente (on la retrouve dans la structure même des entreprises), et, concentration des richesse aidant, de plus en plus. Il est donc légitime de s'interroger sur les problèmes éthiques et pratiques que posent cette mécanisation ; non seulement celle de l'homme mais aussi celle de la nature en général.
Sur le plan éthique, c'est de la légitimité de l'ordre supérieur dont il est question. Car la subordination des petites libertés à une organisation plus grande n'est pas une chose négative en soi. On a vu qu'elle pouvait s'interpréter tantôt comme soumission involontaire, tantôt comme participation à un projet. Dans le cas du vivant, il paraîtrait saugrenue de penser que les cellules de mon corps participent de ma volonté sous la contrainte. On parlera plus volontiers, dans ce cas, d'auto-organisation et d'émergence, par le truchement du mécanisme, d'une organisation plus grande. C'est donc quand les libertés sont mises à profit de manière participative, et non contraintes, qu'on pourra parler d'organisation légitime, et particulièrement quand cette organisation est émergente.
Il se pourrait qu'en la matière, le plan pratique rejoigne le plan éthique (ce que suggérerait d'ailleurs une conception darwinienne de la morale), car soumettre une liberté extérieure à sa volonté sous la contrainte, c'est nier que cette liberté extérieure existe ou soit pertinente, puisqu'on pense pouvoir en faire un simple objet, un outil, ou bien un aléa qu'il faut éliminer. C'est donc se tromper, et il y a fort à parier qu'une telle approche montre ses limites sur le long terme. Il peut donc y avoir un excès de mécanisation, une présomption de maîtrise. En matière d'environnement, par exemple, la crise climatique ou celle de la biodiversité nous montre très certainement l'aspect funeste qu'il y a à prétendre maîtriser les tenants et les aboutissants de nos actions sur la nature ; comme si la nature était déjà en elle même un mécanisme, non un lieu de liberté (faut-il mettre fin à l'esclavage de la nature ?). Et c'est peut-être une prétention semblable qui est en œuvre dans certaines politiques économiques.
Il serait donc salutaire de mettre à jour notre vision du monde pour voir dans le mécanisme non une chose déjà présente dans le monde, qu'on peut connaître et utiliser à loisir, mais bien toujours une construction et un phénomène ambivalent, tantôt émergent, tantôt imposé, ou l'agencement plus ou moins harmonieux des libertés, ce afin d'éviter que nos sociétés se dirigent vers une issue tragique. Comment combiner harmonieusement les libertés aux différents niveaux ? C'est là toute la question du politique.
(1) [EDIT] Pour ceux que surprendrait l'idée d'associer le déterminisme à la liberté et l'indéterminisme au monde naturel, je conseille de lire cet excellent article : http://cogprints.org/341/1/FREEDOM.htm
La sentence a été mise à exécution. Quelle tristesse de voir cet arbre, le plus vieux de la rue, découpé en morceaux alors qu'il semble ne déranger personne. M'a-t-on demandé mon avis ? Sait-on si j'appréciais l'ombre de ses branches, et quelle perte sentimentale il occasionnera pour les riverains ? Pas le moins du monde. J'ignore comment la décision a été prise : peut-être s'est-on penché longuement sur son cas, qu'on a finalement jugé désespéré. Peut-être a-t-on évalué les risques d'accident, pesé le pour et le contre. Mais j'ai plutôt tendance à croire que la décision était automatisée. On aura simplement effectué les prélèvements de rigueur sur tous les arbres de la ville bordant les avenues. Le champignon, une fois détecté, aura mis en branle la procédure implacable de mise à mort de l'arbre infecté, selon une mécanique bien huilée, planifiée de longue date : une circulaire envoyée, un formulaire tamponné, et voilà les bûcherons municipaux, armés de leurs tronçonneuses, qui se mettent en route, GPS à la main, jusqu'à la victime désignée. Pas le temps de faire de cas par cas ni d'impliquer le voisinage : question de sécurité, d'efficacité, de prévention. On imagine difficilement une grande municipalité se pencher sur le cas du moindre acacia et laisser de tels décisions aux aléas d'un débat entre riverains. Quel perte de temps et d'argent ce serait... Que resterait-il pour s'occuper des problèmes autrement plus importants auxquels nous devons faire face dans nos sociétés modernes ?
Cette petite histoire illustre à mon sens le rôle que joue la mécanique dans nos sociétés ; non la mécanique des arbres mise à mal par les champignons, mais celle de nos processus : leur systématisation, et justement l'ambivalence de cette systématisation. On pense souvent que la mécanique est opposée à la liberté et au vivant (et en l’occurrence, c'est de la mort d'un arbre qu'il s'agit) alors qu'elle est, bien au contraire, ce par quoi la liberté étend son influence. Le monde naturel, celui des intempéries et des séismes, est tout sauf mécanique : il est chaos permanent, imprévisible par nature (1). C'est en le mécanisant que l'homme parvient à le dompter, et ainsi à étendre sa liberté d'agir. Et il ne s'agit pas là d'une particularité humaine : le vivant se distingue du non-vivant précisément par sa capacité d'organisation, c'est à dire la possibilité d'agir sur son environnement pour en obtenir des résultats déterminés. Par l'introduction du mécanisme, l'être vivant s'affranchit des aléas de la nature, et ainsi accède à la liberté. C'est parce que mes bras et mes jambes sont des outils bien huilées, fonctionnant sans surprise, que je suis un homme libre capable d'en faire bon usage. A quoi serai-je bon si mes bras et mes jambes faisaient en toute circonstance ce que bon leur semble au lieu de m’obéir ? Serais-je un homme si chacune de mes cellules était libre ? Autrement dit, la mécanisation est ce qui permet à une grande liberté centralisée de s'établir et d'exercer son influence, au détriment des petites libertés incohérentes et chaotiques qui agitent le monde. Elle est la soumission de ces petites libertés désorganisées à l'ordre d'une volonté dominante.
C'est donc sans doute au prix de la mort de milliers d'acacias et de milliards d'insectes, de mauvaises herbes, d'animaux sauvages ou domestiques, voire d'êtres humains, que nos sociétés sont capable de mettre en œuvre les projets qui font sa grandeur. C'est peut-être parce qu'on ne passe pas son temps à arbitrer la mort ou la vie de chaque acacia qu'on peut se consacrer à creuser de gigantesques tunnels sous les mers pour relier nos capitales, ou encore à construire et distribuer à travers le monde ces machines si perfectionnées, chacune si finement réglée à l'échelle nanoscopique, que sont nos ordinateurs, qu'on peut se rendre si facilement à des centaines de kilomètres en prenant sa voiture, à des milliers en prenant l'avion, ou encore que le travail agraire d'une toute petite fraction de la population est capable de nourrir un si grand nombre de citadins. On aurait tort, bien sûr, d'ignorer tous les avantages que procure la mécanisation de la nature (qu'on appelle souvent le "progrès"). Mais on aurait tout aussi tort de n'y voir que des aspects positifs.
Le côté obscure du "progrès" n'est jamais si évident que quand l'homme lui même se fait enrôler par sa mécanique, dont il devient un simple rouage. Prenons un exemple assez bénin... Je suis embauché par une multinationale dont je ne maîtrise pas les tenants et les aboutissants. On ne me demande pas de participer à un projet au sein duquel ce que j'apporte et ce que cela m'apporte seraient indissociables, c'est à dire une activité qui vaudrait pour elle même, ou pour paraphraser Gorz, qui serait sa propre finalité (bien qu'il ne soit pas a priori impossible de vivre ainsi son travail). On ne me demande pas de définir le cadre de mon activité. On me demande d'exercer mes compétences, celles pour lesquels on m'a embauché, en échange d'un salaire que je dépenserai de manière a priori indépendante à cette activité. Cette décorrélation entre les apports respectifs de moi à mon entreprise et de mon entreprise à moi, cette asymétrie, est la marque de la mécanisation : je ne suis plus le nœud d'un réseau qui défini librement son activité, je suis polarisé par une liberté qui m'est extérieure. Ce qu'on me prend de liberté pendant le travail, on me le rend sous forme de salaire, c'est à dire d'une liberté de consommer.
Bien sûr, il conviendra de ne pas interpréter de manière systématiquement négative cette soumission à l'organisation : selon les circonstances, on verra ou bien une contrainte insupportable, ou bien la participation enthousiaste des individus à un projet qui les unie... C'est la le cœur du problème.
La mécanisation des sociétés n'est certainement pas d'une particularité du capitalisme. Après tout les grandes pyramides d'Egypte n'ont pu être construites qu'à la sueur du front de milliers d'esclaves. Le soviétisme est certainement un parfait exemple de soumission des libertés individuelles au profit d'une volonté centralisée qui les dépassent. Le capitalisme a au moins ceci d'avantageux qu'il ne fixe pas a priori un lieu unique d'exercice d'une volonté centralisée, avec comme contrepartie la fâcheuse tendance qu'on les mécanismes à nous échapper... Toujours est-il que la soumission des individus à la mécanisation des processus n'en est pas moins présente (on la retrouve dans la structure même des entreprises), et, concentration des richesse aidant, de plus en plus. Il est donc légitime de s'interroger sur les problèmes éthiques et pratiques que posent cette mécanisation ; non seulement celle de l'homme mais aussi celle de la nature en général.
Sur le plan éthique, c'est de la légitimité de l'ordre supérieur dont il est question. Car la subordination des petites libertés à une organisation plus grande n'est pas une chose négative en soi. On a vu qu'elle pouvait s'interpréter tantôt comme soumission involontaire, tantôt comme participation à un projet. Dans le cas du vivant, il paraîtrait saugrenue de penser que les cellules de mon corps participent de ma volonté sous la contrainte. On parlera plus volontiers, dans ce cas, d'auto-organisation et d'émergence, par le truchement du mécanisme, d'une organisation plus grande. C'est donc quand les libertés sont mises à profit de manière participative, et non contraintes, qu'on pourra parler d'organisation légitime, et particulièrement quand cette organisation est émergente.
Il se pourrait qu'en la matière, le plan pratique rejoigne le plan éthique (ce que suggérerait d'ailleurs une conception darwinienne de la morale), car soumettre une liberté extérieure à sa volonté sous la contrainte, c'est nier que cette liberté extérieure existe ou soit pertinente, puisqu'on pense pouvoir en faire un simple objet, un outil, ou bien un aléa qu'il faut éliminer. C'est donc se tromper, et il y a fort à parier qu'une telle approche montre ses limites sur le long terme. Il peut donc y avoir un excès de mécanisation, une présomption de maîtrise. En matière d'environnement, par exemple, la crise climatique ou celle de la biodiversité nous montre très certainement l'aspect funeste qu'il y a à prétendre maîtriser les tenants et les aboutissants de nos actions sur la nature ; comme si la nature était déjà en elle même un mécanisme, non un lieu de liberté (faut-il mettre fin à l'esclavage de la nature ?). Et c'est peut-être une prétention semblable qui est en œuvre dans certaines politiques économiques.
Il serait donc salutaire de mettre à jour notre vision du monde pour voir dans le mécanisme non une chose déjà présente dans le monde, qu'on peut connaître et utiliser à loisir, mais bien toujours une construction et un phénomène ambivalent, tantôt émergent, tantôt imposé, ou l'agencement plus ou moins harmonieux des libertés, ce afin d'éviter que nos sociétés se dirigent vers une issue tragique. Comment combiner harmonieusement les libertés aux différents niveaux ? C'est là toute la question du politique.
(1) [EDIT] Pour ceux que surprendrait l'idée d'associer le déterminisme à la liberté et l'indéterminisme au monde naturel, je conseille de lire cet excellent article : http://cogprints.org/341/1/FREEDOM.htm
Commentaires
Votre article analyse le processus social qui serait à l'origine de la coupe de l'acacia de votre rue.
Vous vous referez souvent à la liberté, sans jamais citer le mot "propriété". La propriété est constitutive de la liberté. Or c'est le propriétaire de l'acacia qui peut décider, et lui seul.
Vous indiquez votre plaisir de voir cet arbre. C'est ce que les économistes appellent une externalité positive. Vous ne devez rien au propriétaire de l'arbre pour le plaisir qu'il vous donne gratuitement.
Je préfère le terme de processus social, plutôt que le terme "mécanique sociale". Ce processus social s'analyse, selon moi, comme une décision du propriétaire et d'arbre et d'une externalité positive, du moins pour vous.