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Affichage des articles du mai, 2011

La religion, philosophie sociale

Nous avons tendance, en occident, à assimiler la religion et la croyance en Dieu, aux croyances associées et aux pratiques et institutions qui l’accompagnent. Dans nos dictionnaires, par exemple, il est généralement question de divinités, ou de manière générale d’ordre supérieur. Mais il semble que les religions orientales, entre autres, s’accommodent moins bien de cette définition. Leurs religions sont-elles moins des religions que les nôtres, ou est-il possible d’en obtenir une définition plus générale ? Pour ma part, je préfère penser que ce qu’est la religion en réalité, c’est une philosophie sociale, c’est à dire un courant philosophique socialement institutionnalisé.

Le relatif et l'absolu

Y a-t-il quelque chose qui soit absolu, ou bien tout est relatif ? C’est à dire y a-t-il des choses qui existent en soi, indépendamment de leurs relations aux autres choses, ou bien est-ce que tout n’est que relation ? Il faut bien que quelque chose soit relié, non ? S’il n’y a que des relations, il n’y a rien qui existe vraiment je suppose... Mais exister en l’absence de relation, est-ce vraiment exister ? Comment dire d’une chose qu’elle existe ou non si elle n’est reliée à rien ? Est-ce qu’exister, être au monde, ça ne veut justement pas dire être relié à d’autres choses et ainsi pouvoir être observé ? Peut-être que certaines choses existent absolument, c’est à dire qu’elles ont certains attributs indépendamment de leurs relations, cependant que ces attributs ne peuvent être connus que par des relations. Ils existent par leurs relations mais en sont indépendants. Donne moi un exemple d’un tel attribut absolu. Par exemple le ciel est bleu, que je le regarde ou non. Le crois-tu ? Le b

Bruno Latour serait-il scientiste ?

Pourquoi donc existe-t-il des critiques d’art, mais pas de science, nous demande Bruno Latour ? Pourquoi la beauté mérite-t-elle d’être goûtée, jugée, mais non la vérité ? C’est une excellente question. Mais pourquoi, diable, n’y répond-il pas ? N’est-ce pas justement ce qu’on attendrait de la sociologie : qu’elle nous fournisse une explication, des éléments de réponse, à ce type de questions ? Non pas qu’elle nous dise si c'est bien ou mal, ce qu’il faudrait qu’il y ait, selon elle -- qu’on juge des derniers résultats scientifiques dans les magazines comme on juge des derniers films en salle, ou pas -- mais pourquoi les choses sont ainsi et quels en sont les ressort ? Simplement, il semble que la réponse se situe au delà du paradigme que Bruno Latour s’impose et nous impose, puisqu’elle suppose que l’on parvienne à définir la vérité, donc à la distinguer d’autres valeurs, donc à la considérer pour autre chose qu’un discours parmi les autres, un simple élément du cosmos. Nous souha

Le moi, entre structure et liberté

Suis-je une structure ou un processus ? Ou la rencontre des deux ?