Le pragmatisme et l'idéalisme
On loue souvent le pragmatisme des hommes politiques, cette faculté de faire face aux événements et de trouver une solution efficace. Le pragmatisme tient du bon sens, c'est un gage d'efficacité. A l'inverse, il semble que l'idéalisme fasse peur. Les idéaux aliènent. Ils seraient un aveuglement, une négation de la réalité. L'idéale mène à l'idéologie. Il veut corrompre la réalité, la tordre, la soumettre. Le pragmatisme, lui, ne cherche qu'à améliorer les choses au jour le jour. Pourtant... On ne peut finir par se demander : quelle est la finalité de nos actions ? Qu'est-ce qui fait sens ? Où nous mène un pragmatisme sans but ? La fourmi qui évite si habilement chaque obstacle semble bien ridicule à tourner en rond... Car l'homme a besoin d'un but. Il lui faut un phare pour naviguer, et non seulement une barre. L'idéalisme seul peut le pousser à une réflexion approfondie et lui offrir les repères de cette réflexion. Il offre une vision global