Une théorie de cordes
1. Les cordes vibrantes Commençons par jouer avec une corde vibrante. Quand on la pince elle émet un son. On peut aussi la bloquer à l’endroit voulu pour raccourcir la zone qui vibre, et alors le son est plus aigu. D’abord on remarque ceci : quand on raccourcit la corde de moitié, le son émit est plus aigu mais la note jouée semble la même à l’oreille. Les deux notes sonnent naturellement bien ensemble : on peut le constater si l’on dispose de deux cordes identiques l’une à côté de l’autre. Divisons encore par deux la longueur. La corde est maintenant quatre fois plus petite. La note est encore plus aiguë, mais c’est toujours la même note à l’oreille. De plus l’intervalle entre la première et la seconde note semble le même qu’entre la seconde et la troisième. Ainsi à chaque fois qu’on divise une corde par deux, on augmente la note émise d’un intervalle identique qui ne change pas la note, et qu’on appellera ensuite l’octave. 2. L'arithmétique harmonique Si l’on possède plusieur