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Affichage des articles du septembre, 2012

Une défense incompatibiliste du libre arbitre

On retrouve chez certains bloggers américains (par exemple le biologiste Jerry Coyne ) un argumentaire visant à nier l'existence du libre arbitre sur la base de nos connaissances scientifiques. Les billets portant sur le sujet sont prétexte à nombreux débats, et notamment des réponses argumentées de philosophes. Cependant la quasi-totalité des réponses que j'ai pu lire sont compatibilistes , c'est à dire qu'elles entendent nier que le déterminisme allié au naturalisme soit un problème pour le libre arbitre. On peut vivre dans un monde obéissant à des lois strictes et néanmoins être libre. Ces réponses ont souvent le bon goût de rappeler que la liberté n'est pas si facilement aliénable, et qu'il y a un monde entre nos représentations physiques de la nature et notre existence d'être humain. Cependant à mon sens elles n'en tirent pas assez les conséquences quant aux rapports qu'entretiennent ces existences humaines et le monde physique, et de ce fait

La connaissance naturalisée

Certains billets récents nous ont permis de voir qu'on peut identifier la conscience, abstraction faite de ses aspects phénoménaux, à l'instanciation de connaissances (compris comme quasi-synonyme de croyances), et la connaissance instanciée dans un comportement à l'union d'un mécanisme fonctionnel et d'une intention. Dans une perspective naturalisante, comment identifier la connaissance dans le monde d'un point de vue extérieur ? La question n'est pas évidente si, comme nous l'avons vu, la connaissance réunit deux aspects contradictoires, l'un mécanique et l'autre intentionnel, dont le second justement échappe par principe à un point de vue extérieur. C'est donc paradoxalement le mécanisme, sous réserve de lisibilité, qui révèle l'intention, précisément parce que tout aspect mécanique est relatif à un fondement de connaissances préexistantes, qu'il ne vient jamais de nulle part. Il s'en faudrait d'un hasard extraordinaire

L'arbre de la vie

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Pendant les vacances, j'ai eu le temps de créer cet "arbre de la vie". Reprenant un ancien dessin que j'avais fait il y a quelques années, et suivant le même principe : plutôt que de vouloir être équilibré et représenter des espèces de toutes les familles (donc énormément d'insectes et de bactéries et juste quelques mammifères), ce qui donne un arbre illisible, ou plutôt que de se restreindre aux grandes classes pour proposer une vision globale mais manquant de précision, il s'agit de prendre un parti résolument subjectif et anthropocentrique, mais qui offre un bon compromis entre la profondeur de l'arbre et sa clarté : ne montrer que les espèces "connues". Ici j'ai poussé le principe un peu plus loin encore : en ne représentant que les espèces "vraiment connues" (exit le gecko ou le triton) et parfois en omettant des espèces dont chacun sait qu'elles sont apparentées (comme le poney au cheval, le caribou au renne), afin de