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Affichage des articles du avril, 2010

L'organisation de la matière

Le matérialisme étendu que nous avons développé, capable de rendre compte de l'esprit, mérite qu'on s'attarde sur ce qu'il implique. En effet, l'hypothèse que les attribut fondamentaux de la conscience soient des propriétés de la matière capables de s'agréger n'est pas sans conséquences, et sans tomber pour autant dans une philosophie "new age" qui laisserait le fantasme prendre le pas sur la raison, nous pouvons envisager que ces propriétés de la matière révèlent une dimension non négligeable de la manière dont celle ci s'organise, et en particulier dans le vivant, dont la cohérence des structures n'est pas aujourd'hui complètement élucidée.

Le monde quantique

Nous avons vu dans le précédant billet que les aspects quantiques de la matière étaient essentiels à l'élaboration d'un matérialisme qui puisse rendre compte de l'esprit, et ainsi construit une théorie de l'esprit basé sur l'intrication quantique. L'argument était le suivant : puisque nous sommes fait de matière et doué de conscience, les attributs fondamentaux de la conscience, qu'on ne peut penser comme étant le produit d'un agencement, doivent être présents dans la matière sous une forme minimale et être capable de s'agréger en une conscience plus grande et structurée dans notre cerveau. Nous avions alors identifié le mouvement de conscience à la mesure quantique et son agrégation supposée dans le cerveau à l'intrication, la décohérence expliquant que ces attributs ne se manifestent pas dans les autres structures matérielles du monde. Mais cette théorie rencontre un obstacle majeure, qui est que les phénomènes quantiques, et en particulier ...

La conscience matérielle

Voilà une question qui a taraudé de nombreuses personnes : l'esprit est-il matériel ?

La conscience et le temps

Il est une chose qui s'impose à nous tous de manière immédiate et permanente, mais qu'aucune description scientifique du monde n'évoque jamais d'aucune manière. Cette chose, c'est le présent.

Le sceptique et le croyant

L'un est rationnel et l'autre superstitieux. Ou bien l'un est aveugle et l'autre éveillé. C'est selon. Le sceptique et le croyant sont deux personnages que tout oppose. Le premier croit que tout est naturel, et que seul ce qui est naturel existe. Il nie la transcendance. Le second, quant à lui, est persuadé de l'existence de ce qui est surnaturel : il est intimement persuadé qu'il existe une part d'inexplicable au monde qui se manifeste parfois à nous. On voudrait bien les départager... Mais comment distingue-t-on ce qui est "naturel" de ce qui est "surnaturel" ? Car si est "naturel" ce qui est au monde, alors dire que tout est naturel n'est-il pas une tautologie ?